La lavande

champ de lavande

 

La lavande est une culture traditionnelle de la vallée du Verdon et de l'Asse. Thorame-Basse comme Barrême étaient des communes réputées pour la qualité de leurs huiles essentielles, très recherchées par les parfumeurs de Grasse.

 

 
 
recolte manuelle
 
Cultivateur de lavande, mon grand père, François POUGNET était également courtier. Il faisait le lien entre les producteurs / cueilleurs locaux et les parfumeurs pendant l'apogée de la lavande, dans les années 50. La famille a abandonné cette culture avec l'arrivée du lavandin et sa culture intensive.
 
 
 
 
 
recolte mécanisée
 
Nous nous y sommes remis il y a quelques années car si le lavandin a remplacé la lavande dans l'industrie des lessives, il n'en est rien chez les parfumeurs et chez les aroma-thérapeutes où la vraie lavande est toujours recherchée pour les propriétés médicinales.

 

 

 

 

 

 

 

Le mot lavande est un dérivé du verbe laver, peut-être issu de l'italien lavanda (action de laver), mais qui pourrait bien remonter au latin lavandaria (linge à laver), sans doute à l'origine de l'anglais lavender (lavendre vers 1265). Cette étymologie laisse penser que très tôt on a utilisé la lavande pour parfumer le linge fraîchement lavé. Des sachets de fleurs séchées sont traditionnellement placés dans les armoires, pour éloigner les mites et parfumer la garde-robe.

Les fleurs de lavande, séchées, sont très résistantes et conservent leurs arômes très longtemps. Un autre usage très ancien est celui de mettre de la lavande dans l'eau du bain pour son parfum et ses propriétés antiseptiques et calmantes.

L'essence de lavande contient des composants différents selon les espèces, mais on y trouve le plus souvent de l'acétate de linalyle et du linalol, du géraniol, du pinène, du cinéol, de la coumarine et de l'éthylamylcétone (à l'origine de son odeur rafraîchissante). On l'obtient traditionnellement par distillation des sommités florales. Au XIXe siècle et au début du XXe siècle, la Provence était parsemée de petites distilleries familiales, qui ont peu à peu toutes disparu, victimes de crises de mévente et de l'industrialisation de la production.

C'est bien sûr la parfumerie qui fait le plus gros usage de la lavande. On peut tout parfumer avec elle, depuis les savonnettes jusqu'aux détergents et au papier hygiénique. Dans les parfums proprement dits, la lavande est surtout réservée aux hommes, soit en soliflore dans les eaux de toilette, soit en note de cœur dans les eaux de Cologne.

 

 

 

 

Elle a des propriétés antiseptiques, bactéricides, désinfectantes, calmantes et antispasmodiques.

Depuis très longtemps aussi, on connait les vertus cicatrisantes et antiseptiques de la lavande et sainte Hildegarde la conseillait déjà comme cicatrisant. On lui trouvait aussi des propriétés antivenimeuses et en cas de morsure de vipère, on frottait la plaie avec une poignée de lavande (ceci pourrait expliquer le nom de la lavande aspic). La plante a aussi été très utilisée (et l'est toujours) pour combattre les mites et les poux.

En phytothérapie, on la recommande pour combattre l'anxiété, la nervosité et les insomnies, mais aussi pour soulager les rhumatismes et soigner les infections des voies respiratoires. Elle peut être prise en infusion, en poudre (gélules), sous forme d'huile essentielle ou d'alcoolat (pour les frictions).

L'huile essentielle de lavande est antiseptique et bactéricide. Appliquée pure sur la peau elle soulage les brûlures et les piqûres d'insectes. 

 Vous trouverez de l'huile essentielle de lavande fine à la boutique.